Le premier radar automatique a 20 ans

27/10/2023 Sécurité routière
Sécurité routière Le premier radar automatique a 20 ans

Lors de son allocution du 14 juillet 2002, Jacques Chirac, alors président de la République, déclarait : « Je voudrais marquer ce quinquennat par trois grands chantiers mais qui ne sont pas de pierre. C’est d’abord la lutte contre l’insécurité routière. Je suis absolument horrifié par le fait que les routes françaises sont les plus dangereuses d’Europe. » Cinq mois plus tard, le Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR) du 18 décembre 2002 annonçait la mise en place d’un système de « contrôle et de sanction automatisés ». Et le 27 octobre 2003, le premier radar de « vitesse fixe » était inauguré à la Ville du Bois dans l’Essonne sur la RN 20. Sont ensuite apparus le premier radar de vitesse embarqué le 26 janvier 2004, le premier radar de feu rouge le 3 juillet 2009, le premier radar de passage à niveau le 26 mars 2012 ou encore le premier radar calculant la vitesse moyenne le 20 juin 2012.

Un parc de 4 457 machines
Selon le ministère de l’Intérieur, le nombre de radars est fixe depuis septembre 2022. Le parc est constitué de 4 447 appareils radars et comprend 2 523 radars fixes de vitesse (dont 1 098 tourelles), 611 radars fixes de franchissement (feu rouge ou passage à niveau), 472 voitures-radars (conduites par les forces de l’ordre ou externalisées), 501 radars débarquables (type « lunette hibou ») et 340 radars déplaçables de type radars autonomes.
Si cette politique de contrôle-sanction est contestée par nombre d’automobilistes, dont certains dénoncent un système de « pompe à fric », la DSR rappelle que l’on comptait 7 655 morts sur le réseau routier français en 2003 contre 3 267 en 2022. « L’objectif du dispositif radar est de faire respecter les limitations de vitesse au plus grand nombre de conducteurs. La vitesse excessive ou inadaptée demeure impliquée dans près de 30 % des accidents. »
S. A.

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