Nouveau CNSR : première séance de travail

01/06/2017 Groupements/syndicats
Groupements/syndicats Nouveau CNSR : première séance de travail

La première séance plénière du Conseil national de la sécurité routière placée sous la présidence du député de l’Orne, Yves Goasdoué, s’est tenue le 21 avril dernier à l’Assemblée nationale.

C’est un Conseil national de la sécurité routière (CNSR) nouvelle formule qui s’est mis au travail le 21 avril dernier. Comptant désormais 67 membres titulaires au lieu des 52 initiaux, il accueille de nouveaux acteurs de la sécurité routière tels que des personnalités qualifiées, des élus nationaux et locaux, mais aussi des représentants de l’État, d’associations, des professions médicales, des gestionnaires de voirie, des entreprises et institutions intéressées par la sécurité routière (voir La Tribune des Auto-Écoles n°210). Par ailleurs, Armand Jung, ancien député du Bas-Rhin et président du CNSR a laissé sa place, pour raison de santé, à Yves Goasdoué, député de l’Orne.

Approbation du règlement
Lors de cette première séance de travail, « le règlement intérieur a été approuvé par les présents, indique un communiqué de la DSCR. À noter que les représentants de l’État n’ont pas pris part au vote, selon la nouvelle règle fixée par décret, qui vise à renforcer l’indépendance de cette nouvelle assemblée ». Le vote a ensuite été suivi par un exposé sur le mode de fonctionnement du comité des experts présidé par Emmanuel Lagarde, chercheur épidémiologique à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM).

Création de quatre commissions
Quatre nouvelles commissions de travail ont été constituées. La commission n°1 baptisée « Usagers vulnérables » est présidée par Patrick Jacquot, de la Fédération française de l’assurance-Attitude prévention). La commission n°2 « Éducation routière et risque routier professionnel » est dirigée par Gérard Acourt de l’École de conduite française. La commission n°3 « Véhicules, technologies innovantes et infrastructures» est conduite par Anne Guillaume, directrice du Laboratoire d’accitentologie et de biomécanique (LAB) et enfin, la commission n°4 « Conduite et état de santé » est gérée par Philippe Lauwick, médecin, Automobile club médical de France (ACF). Ces commissions ont pour but de réfléchir à une meilleure adaptation « aux problématiques de la sécurité routière d’aujourd’hui, à l’heure de la transformation numérique, de l’apparition du véhicule autonome et du vieillissement de la population », souligne la DSCR.

Présentation de quatre rapports
Dans la continuité du travail effectué sous la mandature d’Armand Jung, quatre rapports du comité des experts finalisés fin 2015/début 2016 ont été présentés. Intitulé Sécurité routière et sécurité automobile, ce rapport identifie des leviers pour la diffusion et la démocratisation des technologies de sécurité dans les véhicules – technologies de protection et d’évitement. Il vise à évaluer l’efficacité des technologies proposées sur la sécurité routière et propose de développer des modules d’apprentissage pour la bonne utilisation de ces technologies. Celui sur Les défaillances d’attention en conduite examine les voies et moyens pour prévenir les différentes formes de distraction au volant en insistant sur les distractions dues aux connectivités. Le rapport baptisé Somnolence et risque accidentel présente la somnolence comme facteur de risque accidentel sur la route et examine les apports des technologies embarquées pour évaluer les degrés de somnolence et de vigilance. Enfin, Infrastructures urbaines et interurbaines, management et actions pour la sécurité des routes et des rues est avant tout un document d’orientation qui a pour but de clarifier les répartitions de compétences entre collectivités, pour harmoniser l’action des différents gestionnaires de voirie. Ces quatre rapports vont être transmis aux commissions pour examen et si cela semble nécessaire, de nouvelles recommandations seront formulées par le CNSR.

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