L’édition 2024 du Service national universel comporte à nouveau un module visant à informer les jeunes volontaires sur les modalités de l’apprentissage de la conduite et à les sensibiliser à la perception des risques routiers.
L’édition 2024 du Service national universel (SNU) a été lancée le 6 novembre 2023. Cette nouvelle session sera l’occasion pour les 80 000 volontaires âgés de 15 à 17 ans, attendus cette année, de participer lors du stage de cohésion (la première étape du SNU), à un module d’une durée totale de deux heures portant sur l’éducation à la sécurité routière.
Focus sur les modalités d’apprentissage de la conduite
Dans un premier temps, les jeunes pourront découvrir comment se former et se présenter à l’ETG. Des flyers expliquant les modalités d’inscription au permis de conduire, la connaissance des différents modes d’apprentissage de la conduite et l’aide au financement de l’apprentissage de la conduite mise en place par l’État, à savoir le dispositif du « permis à un euro par jour », pourront également être distribués à cette occasion.
Un atelier pour sensibiliser aux risques routiers
Dans un second temps, les jeunes seront amenés à participer à un atelier portant sur la sensibilisation aux risques routiers. Ce module intitulé « sur ma route » se divise en 3 sessions de 30 minutes chacune constituant autant de temps d’échanges avec les volontaires présents. Il s’agit pour eux d’acquérir des compétences psychosociales afin d’améliorer leur perception du risque. Dans cet objectif, ils sont invités à assimiler ou appréhender différentes notions comme la gestion de leurs émotions ou encore la prise en compte de points de vue différents du leur pour gérer des situations à risque. Cela permet d’introduire les notions de sécurité routière auprès des participants et de leur montrer comment les émotions modifient la perception des risques et les prises de décision.
Une participation possible des enseignants de la conduite
Ce module est animé en priorité par les encadrants des centres du SNU ayant suivi une formation préalable dispensée par la Délégation de la sécurité routière (DSR). En cas de besoin, d’autres intervenants peuvent être sollicités comme les intervenants départementaux de sécurité routière (IDSR) ou des enseignants de la conduite également formés par la DSR. Les écoles de conduite sont rémunérées par l’État 200 euros pour leur intervention. Si vous souhaitez animer ce module, vous pouvez vous rapprocher de la préfecture de votre département ou adresser un mail à formation-snu-dsr@interieur.gouv.fr.
L’animateur est invité à favoriser l’interactivité entre les volontaires afin de diversifier et dynamiser les échanges. Pour cela, il dispose d’une mallette pédagogique fournie par la DSR pour l’aider à orienter ou alimenter les débats et faire participer les jeunes volontaires.
Des avantages en contreparties pour les jeunes participants
En contrepartie de leur participation à ce module « Éducation à la sécurité routière », les jeunes volontaires bénéficient de plusieurs avantages pour se présenter à l’examen théorique. Ils se voient tout d’abord offrir un accès gratuit à une plateforme d’apprentissage en ligne (e-learning) du Code de la route. Cette inscription est prise en charge par l’État dans l’année suivant la validation de leur séjour de cohésion. De plus, si le volontaire valide la mission d’intérêt général (la deuxième étape du SNU), il peut obtenir, dans l’année qui suit, une première présentation gratuite à l’épreuve théorique générale. Les candidats ne payent donc pas les 30 euros de redevance pour se présenter à l’examen. Il s’agit toutefois d’un essai unique : si le candidat échoue à l’ETG, l’État ne prendra pas en charge ses tentatives suivantes. n Antoine Vergely
