Le CNPA et la FNA demandent une exonération des charges et impôts

16/04/2020 Économie/Entreprise
Économie/Entreprise Le CNPA et la FNA demandent une exonération des charges et impôts

Parmi les mesures mises en place pour aider les entreprises à surmonter l’arrêt de l’activité dû à l’épidémie de coronavirus, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé la possibilité de reporter le paiement des charges et autres impôts des sociétés.
Une mesure insuffisante pour le CNPA et la FNA (Fédération nationale de l’Artisanat automobile). « Si le report permet de sauver les entreprises pendant la durée du confinement, il faudra payer plus tard. Or, de nombreuses entreprises fragilisées par l’arrêt de l’activité imposé par l’État, n’auront pas les moyens de payer », estime Patrice Bessone, président du CNPA-ER (une des branches du CNPA national). Même constat pour Philippe Colombani, président de l’UNIC (l’UNIC fait partie de la FNA), qui affirme que « selon une enquête auprès des adhérents et sympathisants de l’UNIC, l’écrasante majorité des auto-écoles disposait d’une trésorerie d’un mois ou moins à la mi-mars 2020 ». Le président de l’UNIC alerte : « si rien n’est fait, ce sont 2/3 des établissements qui risquent de fermer ».


L’annulation et non le report des paiements
C’est pourquoi, le CNPA-ER et plus largement, le CNPA national, comme l’UNIC et la FNA demandent à l’État de faire un effort supplémentaire pour sauver les écoles de conduite de proximité, avec l’annulation des impôts directs pendant la période de l’état d’urgence sanitaire et l’exonération des charges sociales et patronales sur l’emploi des salariés jusqu’à fin 2020.

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