Mayotte : des professionnels toujours dans la tourmente
20/01/2025 Économie/Entreprise
Le cyclone Chido qui a frappé Mayotte samedi 14 décembre 2024, a meurtri comme nul pareil cette île de l’Océan Indien. Le 101ème département français présente des dégâts considérables. À Mamoudzou, la principale ville de Grande-Terre, la plupart des bâtiments n’ont pas résisté aux vents qui ont parfois atteint 180 km/h, avec même des rafales à 250 km/h dans le nord de l’île. Un mois après Chido, une alerte rouge cyclonique était à nouveau déclenchée : le système dépressionnaire Dikeledi. Des pluies torrentielles ont une nouvelle fois paralysé l’île et laissé des traces.
Une centaine d’enseignants au chômage partiel
Mi-janvier 2025, la vie reprenait cependant cahin-caha quand Mohamed El Amine, président de Mobilians-ESR pour Mayotte a accepté de témoigner de ce qu’il venait de vivre. Gérant d’une auto-école à Mamoudzou, il emploie six personnes, dont quatre enseignants de la conduite. Tous n’ont pas repris leur travail puisque deux des six véhicules-école ont été détruits. « Je n’ai que peu de recul, affirme-t-il, mais ce qui est certain c’est que nous devons, mon entreprise comme l’ensemble du secteur des auto-écoles, faire face à une situation de crise qui ne cesse de s’aggraver ».
M. H.
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