OBTENIR UN CREDIT ?

DES CONDITIONS PLUS DIFFICILES

01/11/208

  • Les auto-écoles rencontrent de plus en plus de difficultés à obtenir un crédit bancaire pour s’installer… Difficultés qui se sont accrues avec la crise actuelle. Un constat qui ne surprend guère les professionnels en contact avec le secteur. Les banques ont commencé à craindre que cette crise ne contamine l’économie ”réelle”. Un banquier prend en compte trois niveaux de risque : le risque de marché, de métier, de personne. Or, face aux craintes de contagion de la crise financière, le risque de marché augmente.
  • Concernant le risque personnel, il y a, bien entendu, une part d’impondérable dans l’octroi d’un crédit. Par nature, un créateur d’entreprise ou le repreneur d’une première affaire présente un niveau de risque plus élevé que la moyenne.  Les garanties et le pourcentage d’apport personnel exigés varient, selon les banques, selon le dossier, mais une chose est sûre : ils augmentent. La récente crise financière, avec les problèmes de refinancement des banques, n’arrange évidemment rien : les banques se prêtent moins d’argent et en ont donc moins à consacrer aux crédits.
  • Les porteurs de projets professionnels choisissent encore majoritairement de rechercher leur crédit par eux-mêmes. Or une recherche de crédit professionnel est bien plus délicate que celle d’un crédit immobilier personnel, 7 fois moins risquée pour une banque. “ Ainsi, seule une minorité d’agences bancaires ont le pouvoir de décision sur un dossier professionnel : il est confié à des comités de risque régionaux. Ceci explique certains refus des établissements bancaires à des clients de longue date s’entendant très bien avec leur directeur d’agence. La relation avec le banquier est prépondérante dans le secteur professionnel

MAIS LES BANQUES TOUJOURS OUVERTES AUX "BONS DOSSIERS"

  • Les banques interrogées affirment pour laplus part accepter deux demandes sur trois émanant de créateurs d’entreprise. Elles s'inscrivent dans une démarche de forte présence dans l’artisanat. Les dossiers sont analysés par les banques selon trois critères :
  1. adéquation entre le créateur/repreneur et son projet
  2. viabilité économique,
  3. viabilité financière.
  • L’apport personnel minimum demandé est de l'ordre de  20% mais peut varier d'une banque à l' autre.. Bien sûr la viabilité économique de certains projets est-elle impactée par le fort taux d’équipement en salons de coiffure de plus en plus de secteurs géographiques. La difficulté ressentie vient aussi d’une mauvaise appréciation de la valeur réelle des fonds de coiffure, trop souvent évaluée en termes de pourcentage du chiffre d’affaires, alors que les critères autres sont nombreux. ( se reporter à la fiche conseil " Comment évaluer un prix".
  • Les conditions se durcissent, car les revenus de la profession ont baissé .. Il est ceratin que la crise ne pourra qu’inciter les établissements financiers à la prudence… tant la part psychologique joue un rôle important en matière d’économie.
  • En tout état de cause, un bon dossier, solide, avec une zone de chalandise clairement identifiée,et une évaluation saine aura toujours toutes ses chances, quelque soit l' établissement finacier approché..!

UTILISER UN COURTIER EN CREDIT ?

  • Le courtage en financement professionnel est aujourd’hui en plein essor, comme le courtage en financement des particuliers il y a 20 ans.  Le recours à une société de courtage en financement professionnel n’est pourtant pas encore, à ce jour, un réflexe pour les acquéreurs de fonds de commerce de salons de coiffure.
  • Un courtier en crédit a plusieurs arguments dont un de poids : le paiement au résultat. Le porteur de projet n’a aucun frais à payer s’il ne retient pas la solution de financement proposée !  L’intermédiaire prend en charge la recherche du financement permet au porteur de projet de se concentrer totalement sur l’organisation et l’exploitation future de son salon : recherche des futurs collaborateurs et des entreprises sous-traitantes pour la remise en état des locaux ou pour le gros œuvre, achat d’équipements, entrée en relation avec les fournisseurs. 
  • L’intervention du courtier permet une remise en concurrence, évitant que la banque ne s’endorme sur un client “ acquis ”. Le professionnel du financement sélectionne une société parmi ses partenaires les mieux adaptés au cas particulier de son client : certaines banques sont en effet bien plus sensibles que d’autres à certains secteurs d’activité. Comme le client a la liberté de traiter en direct avec sa banque “ historique ”, le panel des banques contactées est suffisamment étoffé pour assurer l’obtention des meilleures conditions à ce moment précis. Autre gros intérêt du courtier, il traite des dizaines de dossiers, ce qui lui apporte un effet volume pour obtenir les meilleurs taux “ mais aussi les garanties et les services annexes ”, il entretient une veille concurrentielle et la connaissance des banques. Dernier bonus, l’aide au montage du dossier permet de se passer du service de l’expert comptable (une économie directe)
  •  Ultime avantage et pas des moindres, dans certains cas où il est nécessaire de décrocher une affaire sans délais :la rapidité. En contact direct avec les pôles professionnels des banques, le courtier transmet le projet à des analystes spécialisés, entraînant un gain de temps significatif, pour un traitement parfois réalisé en quelques jours.
  • Plus le courtier est contacté tôt, plus son intervention est bénéfique. Trop souvent les porteurs de projet ne recourent à un courtier qu’après avoir essuyé plusieurs refus, ou à une date très proche de l’échéance
  • Plusieurs franchises se sont déjà laissées séduire par ce système...