LES TYPES DE SOCIETE

Si vous souhaitez démarrer votre nouvelle auto-école sous la forme d’une société, vous serez confronté au choix de la structure à créer. En effet, la loi a mis en place différentes formes de sociétés, dont les règles de fonctionnement diffèrent, et qui n’ont pas toutes les mêmes conséquences quant à la responsabilité juridique des associés. Le choix de la forme de société a par ailleurs des impacts sur les régimes fiscaux et sociaux des revenus tirés de l’activité. Mais en pratique, pour des salons de taille petite ou moyenne, le choix de strcture se concentre sur 3 types de société. Dans tous les cas, faites vous confirmer votre choix par un professionnel, afin d' éviter des déconvenues plus tard.

LA S.A.R.L

C'est le type de société le plus couramment utilisé dans le cadre de la création d’entreprise, offre l’avantage d’une structure simple au sein de laquelle la responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports. Son capital, librement fixé par les statuts, est réparti entre au moins deux associés. Elle est dirigée par un ou plusieurs gérants, associés ou non.

L' ENTREPRISE UNIPERSONELLE A RESPONSABILITE LIMITEE (E.U.R.L.)

Il s' afit en réalité d'une catégorie particulière de S.A.R.L., l’E.U.R.L. n’a qu’un seul associé. Ses règles de fonctionnement sont très proches de celles de la S.A.R.L. La principale différence concerne son régime fiscal : ses bénéfices sont imposés de plein droit à l’impôt sur le revenu au nom de l’associé, une option à l’impôt sur les sociétés étant toutefois possible.

LA SOCIETE PAR ACTION SIMPLIFIEE (S.A.S.)

De création relativement récente, cette forme de société connaît un certain succès. En règle générale, la S.A.S. n’est toutefois pas adaptée à une création d’entreprise par une personne physique, les règles un peu lourdes qui la gouvernent sont en effet voisines de celles de la Société anonyme.. 
La S.A.S. doit disposer d’au moins deux associés, responsables dans la limite de leurs apports. En regard de la S.A., elle offre toutefois l’avantage d’une certaine souplesse : la loi laisse en effet aux associés la possibilité d’organiser librement son fonctionnement dans les statuts. Une souplesse qui nécessite le recours aux conseils avertis d’un professionnel qualifié, car elle peut aboutir à l’élaboration de règles qui seraient difficilement applicables par la suite.