NOS EXPERTS

Veronique   VIOT

Veronique VIOT

Véronique Viot est Avocate au Barreau de Paris. Elle est aussi Chargée d'enseignement en droit du travail à l'université de Paris Dauphine. Parallèllement, elle a une activité importante de conseil et contentieux en droit du travail, en droit commercial et droit des transports . Elle a acquis depuis plusieurs années une connaissance approfondie de la réglementation régissant l' automobile en général  et en particulier l'activité des auto-écoles.

La Rédaction de la Tribune www.tribune-auto-ecoles.fr

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L'équipe de la rédaction permanente de La Tribune des Auto-écoles ainsi que tous ses journalistes  ou contributeurs occasionnels ont  réuni les archives de La Tribune des Auto-Ecoles, ainsi que tous les textes officiels et réglementaires. Ces données vous apportent des réponses aux questions les plus courantes que vous vous posez dans le cadre de la gestion et le développement de votre auto-école. Vous bénéficiez ainsi de plus de 30 ans d'expérience de l'enseignement de la conduite cumulés par nos équipes!
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19 novembre 2017

Bonjour,mon employeur ,après une série d'arrêt de travail répétitifs,m'a suggéré une rupture conventionnelle.Je suis moniteur auto école (B). J'ai presque 54 ans et plus de 12 ans d'ancienneté.Que dois-je faire ? Accepter où voir plutôt un licenciement ?Il me demande ma réponse avant la fin du mois.Merci d'avance de votre réponse.

Bonjour Monsieur, 

Il est difficile de délivrer un conseil adapté et personnalisé dans le cadre du présent blog. En effet nous n'avons aucune connaissance des pièces de votre dossier et d'ailleurs le blog n'a pas vocation à être un outil de consultation individuelle.

Aussi nous pouvons juste vous délivrer quelques éléments d'information sur le dispositif de la rupture conventionnelle et les licenciements possibles dans la situation que vous rapportez.

Vous indiquez notamment que votre employeur vous propose une rupture conventionnelle. 

Si vous acceptez cette rupture, le contrat prendra fin dans les conditions suivantes : vous percevrez à titre d'indemnité de rupture un montant correspondant à l'indemnité de licenciement calculée en fonction de votre ancienneté. En revanche aucune indemnité au titre du préavis ne sera payée.

Sachez que l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement est le montant minimum que vous devez percevoir en cas de rupture conventionnelle.

Dans votre cas et dans la mesure où il apparaît que l'initiative vient de votre employeur, je pense que vous pouvez demander à ce qu'il abonde le montant de l'indemnité de rupture afin notamment d'y inclure le préavis (soit 2 mois de salaire).

Dans l'hypothèse où la rupture conventionnelle ne pourrait être finalisée dans les conditions acceptables pour tous, je vous précise, qu'en cas de prolongation de votre arrêt de travail, l'employeur pourrait, à terme, envisager un licenciement pour absence prolongée. Ce licenciement ouvre droit au paiement de l'indemnité de licenciement et de préavis.

De plus si votre état de santé ne s'améliore pas, il est possible que vous soyez finalement déclaré inapte à vos fonctions par le médecin du travail, soit une situation qui peut générer un licenciement pour inaptitude, licenciement qui ouvre droit au paiement de l'indemnité de licenciement seulement.

Tous les cas de rupture du contrat évoqués ici vous ouvrent droit à une prise en charge au titre de l'assurance chômage et ceci à l'expiration d'un délais de carence plus ou moins long selon le montant des indemnités perçues à l'occasion du solde de tout compte.

Tels sont les éléments d'information que nous pouvons vous remettre dans le cadre du présent blog et en l'état des éléments portés à notre connaissance.

Véronique VIOT - Avocat au Barreau de Paris