NOS EXPERTS

Veronique   VIOT

Veronique VIOT

Véronique Viot est Avocate au Barreau de Paris. Elle est aussi Chargée d'enseignement en droit du travail à l'université de Paris Dauphine. Parallèllement, elle a une activité importante de conseil et contentieux en droit du travail, en droit commercial et droit des transports . Elle a acquis depuis plusieurs années une connaissance approfondie de la réglementation régissant l' automobile en général  et en particulier l'activité des auto-écoles.

La Rédaction de la Tribune www.tribune-auto-ecoles.fr

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L'équipe de la rédaction permanente de La Tribune des Auto-écoles ainsi que tous ses journalistes  ou contributeurs occasionnels ont  réuni les archives de La Tribune des Auto-Ecoles, ainsi que tous les textes officiels et réglementaires. Ces données vous apportent des réponses aux questions les plus courantes que vous vous posez dans le cadre de la gestion et le développement de votre auto-école. Vous bénéficiez ainsi de plus de 30 ans d'expérience de l'enseignement de la conduite cumulés par nos équipes!
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27 novembre 2018

Bonjour Maître,
Je suis monitrice d’auto école depuis juillet 2009 et travaille 35h par semaine.
Je suis en mi temps thérapeutique depuis le 21 novembre 2018. Je fais 20h par semaine réparties ainsi : mardi et mercredi de 11h à 15h et jeudi et samedi 11h à 15h et 16h à 18h.
Mon père est décédé hier soir et je suis entrain d’organiser les obsèques avec mon frère.
Pourriez-vous, svp, me dire combien de demi journées je peux prendre dans le cadre de ce mi temps thérapeutique en sachant que j’ai déjà pris 4 heures hier.
Dans l’attente de votre réponse et vous en remerciant par avance

En matière de congés, le principe est que les salariés à temps partiel bénéficient des mêmes droits que les salariés à temps plein.

Le fait que vous soyez à mi-temps thérapeutique est donc sans incidence.

S’agissant ensuite de la durée des congés exceptionnels, leur durée est fixée par la convention collective ou par accord.

La loi prévoit cependant des minimums de durée pour les congés liés à des évènements familiaux tels que des naissances ou des décès.

Ainsi, le Code du travail énonce que la durée du congé fixée par la convention collective ou par accord collectif ne peut être inférieure à trois jours pour le décès du conjoint, du partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou encore du père ou de la mère du salarié (cf article L. 3142-4 du Code du travail).

Dans votre cas, la Convention collective automobile applicable aux enseignants de la conduite fixe la durée du congé exceptionnel à deux jours pour la perte d’un père ou d’une mère.

Cette durée étant inférieure à la durée légale, il convient d’appliquer les dispositions légales, plus favorables et fixant la durée du congé à 3 jours pour la perte d’un parent.

Véronique VIOT - Avocat au Barreau de Paris