NOS EXPERTS

Veronique   VIOT

Veronique VIOT

Véronique Viot est Avocate au Barreau de Paris. Elle est aussi Chargée d'enseignement en droit du travail à l'université de Paris Dauphine. Parallèllement, elle a une activité importante de conseil et contentieux en droit du travail, en droit commercial et droit des transports . Elle a acquis depuis plusieurs années une connaissance approfondie de la réglementation régissant l' automobile en général  et en particulier l'activité des auto-écoles.

La Rédaction de la Tribune www.tribune-auto-ecoles.fr

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L'équipe de la rédaction permanente de La Tribune des Auto-écoles ainsi que tous ses journalistes  ou contributeurs occasionnels ont  réuni les archives de La Tribune des Auto-Ecoles, ainsi que tous les textes officiels et réglementaires. Ces données vous apportent des réponses aux questions les plus courantes que vous vous posez dans le cadre de la gestion et le développement de votre auto-école. Vous bénéficiez ainsi de plus de 30 ans d'expérience de l'enseignement de la conduite cumulés par nos équipes!
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17 juillet 2015

Bonjour, je me permet de vous sollicitez pour un problème asses urgent. Je suis secrétaire dans une auto-école, mon patron (qui possède deux agences même société même enseigne) nous a appris la semaine dernière qu'il souhaitait vendre l'agence où je suis rattachée. Il nous a également demandé de ne pas partir pour qu'il puisse nous "vendre" avec pour une plu valus.
Sur mon contrat de travail, il est bien stipulé que je suis rattaché uniquement à cette agence, mais pour mon collègue moniteur c'est différent, son contrat stipule bien qu'il peut être affecté sur les deux agences, ma question étant donc, sommes-nous obligés d'accepter d'être "vendu comme des meubles"?
Si non, quels sont nos recours et nos autres options?
Et si oui, dans quelles conditions sommes-nous rachetés? (salaires, horaires...)
Merci de votre réponse rapide, nous ne savons pas vers qui d'autre nous tourner....

En cas de modification dans la situation juridique de l'employeur et plus précisément en cas de cession d'entreprise à un tiers le Code du travail organise un transfert des contrats de travail au nouvel acquéreur (article L. 1224-1 du Code du travail, ancien article L.122-12).

Ce transfert est d'ordre public c'est à dire qu'il s'impose à tous au vendeur, à l'acheteur et aux salariés attachés à l'entreprise vendue.

Le salarié ainsi transféré poursuit son activité dans les conditions de son contrat initial (même ancienneté, même salaire, même emploi, même durée du travail etc...).

Pour que la reprise de l'article L. 1224-1 du Code du travail s'impose il est requis que le contrat de travail en cause soit effectivement affecté à l'activité transférée.

En conséquence il m'apparait à ce que vous rapportez que votre contrat sera transféré.

Pour votre collègue il sera à mon sens tenu compte de son affectation principale. Si cette dernière se fait sur le site cédé, alors son contrat sera également transféré au nouvel acquéreur.

Véronique VIOT - Avocat au Barreau de Paris