NOS EXPERTS

Veronique   VIOT

Veronique VIOT

Véronique Viot est Avocate au Barreau de Paris. Elle est aussi Chargée d'enseignement en droit du travail à l'université de Paris Dauphine. Parallèllement, elle a une activité importante de conseil et contentieux en droit du travail, en droit commercial et droit des transports . Elle a acquis depuis plusieurs années une connaissance approfondie de la réglementation régissant l' automobile en général  et en particulier l'activité des auto-écoles.

La Rédaction de la Tribune www.tribune-auto-ecoles.fr

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L'équipe de la rédaction permanente de La Tribune des Auto-écoles ainsi que tous ses journalistes  ou contributeurs occasionnels ont  réuni les archives de La Tribune des Auto-Ecoles, ainsi que tous les textes officiels et réglementaires. Ces données vous apportent des réponses aux questions les plus courantes que vous vous posez dans le cadre de la gestion et le développement de votre auto-école. Vous bénéficiez ainsi de plus de 30 ans d'expérience de l'enseignement de la conduite cumulés par nos équipes!
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08 mars 2016

bonjour ,
nous avons un concurrent qui fait la formation théorique ( code) gratuitement depuis le mois de novembre et prolonge jusqu'au mois de juin inclus.
Ma question est de savoir si cela est légal ; car outre l'image qu'il donne de la profession certains collègues commencent à ressentir les effets de cette pratique.
merci de votre réponse.

L'article L. 113-1 du Code de la consommation pose un principe de liberté dans la fixation des prix. Les prix des biens, produits et services sont librement déterminés par le jeu de la concurrence.

Ce n'est qu'exceptionnellement qu'il est porté atteinte à ce principe. Dans les secteurs où existe une situation de monopole ou une réglementation particulière, l'Etat peut encadrer les prix.

En dehors de cette situation particulière, le commerçant qui s'estime lésé par les prix pratiqués par son concurrent ne dispose que des dispositifs du Code de commerce réprimant la revente à perte ou la pratique de prix abusivement bas (art L.420-5 du Code de commerce).

Sur ce dernier fondement le commerçant qui s'estime lésé doit attraire son concurrent devant le Tribunal de Commerce et solliciter un dédommagement. Il obtiendra gain de cause dès lors qu'est établi le fait que le prix pratiqué est abusivement bas par rapport au coût de revient du produit.

Véronique VIOT – Avocat au Barreau de Paris