Visibilité de nuit : des usagers mal équipés
14/11/2022 Sécurité routièreLa nuit, tous les chats sont gris. C’est également vrai pour les piétons et les cyclistes. Selon une étude réalisée par Harris Interactive pour l’association Assurance Prévention, 82 % des Français sont inquiets pour leur sécurité quand la visibilité baisse sur la voie publique, c’est-à-dire la nuit, à la tombée du jour ou encore lorsqu’il y a du brouillard. Les cyclistes sont les plus nombreux à déclarer se sentir vulnérables lorsque la visibilité baisse (90 %), suivis des conducteurs de deux-roues motorisés (85 %) et des utilisateurs de trottinettes électriques et autres EDPM (82 %).
Des réflexes de sécurité trop peu adoptés
Mais paradoxalement, si les bons réflexes pour être visibles des automobilistes sont connus, ils ne sont pas systématiquement appliqués : seuls 73 % des piétons empruntent systématiquement les trottoirs lorsque la visibilité est réduite et 29 % portent des vêtements clairs. La moitié des cyclistes ne porte pas systématiquement d’accessoires réfléchissants. Et en trottinette électrique, 38 % des utilisateurs n’allument pas systématiquement leurs feux.
Point positif, 85 % des parents donnent des consignes de sécurité spécifiques à leurs enfants (marcher sans casque ni musique, sur les trottoirs, privilégier les chaussées éclairées) et 75 % les sensibilisent à l’importance de porter des vêtements/accessoires clairs pour être mieux vus. Mais ils n’appliquent pas forcément ces conseils à eux-mêmes !