Quimper : la mission locale parraine des jeunes en conduite supervisée
01/12/2013
Sécurité routière
Face à des jeunes en difficulté pour leur permis de conduire, la mission locale de Quimper forme des parrains pour les jeunes en conduite supervisée. Un système déjà développé dans plusieurs villes de l’Ouest.
Si la conduite supervisée est régulièrement proposée en cas de difficultés rencontrées dans le passage du permis, certains jeunes ont du mal à trouver des tuteurs. Pour ceux-là, la mission locale peut parfois servir de soutien, comme c’est le cas à Quimper. Gildas Morel, coordinateur logistique de cette opération singulière, en explique le concept. « Nous avons mis en place ce système au mois d’avril dernier. Nous formons huit parrains tous les deux mois et les faisons fonctionner en binôme avec un élève. Cela leur demande une présence d’environ une demi-journée par semaine », détaille-t-il. Les futurs tuteurs sont donc formés à l’auto-école avant d’être lancés dans le grand bain. Gildas Morel estime donc qu’il s’agit « d’une activité un peu chronophage ».
Succès de l’opération
Si elle n’est pas expressément destinée à des retraités comme c’est le cas dans d’autres terrains d’expérimentation (à Rennes par exemple), les seniors sont malgré tout les premiers intéressés pour donner de leur temps à des élèves en difficulté. « Pour trouver des parrains, nous avons principalement misé sur le bouche à oreille », relève le responsable du projet. Il semblerait même que la mission locale veuille en recruter de nouveaux, étant donné le succès de l’opération. « Nous avons 5 000 jeunes qui sont suivis. Les demandes pour la conduite supervisée sont très fortes. Les jeunes sont souvent en situation d’échec dans leur auto-école, avec notamment une jeune femme qui avait effectué 81 heures sans passer le permis une seule fois ! Et ils ont également un environnement familial sans personne pour les prendre en charge en conduite supervisée. Nous examinons leurs demandes au cas par cas », précise Gildas Morel. La mission locale s’est vue offrir une voiture par un partenaire, et c’est avec celle-ci que les tuteurs roulent avec leurs élèves. Passé l’aspect technique, Gildas Morel loue les bienfaits sociaux d’une telle démarche. « C’est un peu plus que de la conduite. Ces heures de conduite sont créatrices de lien social », conclut-il.
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