Ceinture de sécurité : son efficacité prouvée par un crash-test

22/11/2017 Sécurité routière
Sécurité routière Ceinture de sécurité : son efficacité prouvée par un crash-test

Si le port de la ceinture de sécurité est obligatoire à l’avant depuis le 1er juillet 1973 et à l’arrière depuis le 1er octobre 1990, certains conducteurs rechignent encore à la boucler. Selon les statistiques, 354 personnes décédées dans un accident de la route en 2016 ne portaient pas leur ceinture. Pour sensibiliser les Français à l’importance de s’attacher à l’avant comme à l’arrière, la DSR diffuse une nouvelle campagne de prévention via un film « Attachez votre ceinture, attachez-vous à la vie » à la télévision et deux spots radio.
À l’occasion du lancement, la DSR avait convié des journalistes à l’Utac-Ceram de Linas-Montlhéry, dans l’Essonne, où était organisé un crash-test entre deux voitures lancées face à face à 50 km/h. Des mannequins bardés de câbles avaient été installés à l’intérieur. Dans l’un des véhicules, le conducteur portait sa ceinture de sécurité. À l’arrière, un enfant de six ans était attaché dans son siège enfant et derrière le conducteur, se trouvait un enfant de 10 ans assis sur un rehausseur mais sans ceinture attachée.

Analyse du crash-test

Si le conducteur et l'enfant attaché s'en sortent sans trop de blessures, l'enfant qui ne portait pas de ceinture a été propulsé dans l'habitacle. On le retrouve allongé face contre le plancher du véhicule, le visage entre les deux sièges avant et les pieds sur la banquette arrière. Il « est probablement mort, victime de multiples lésions cérébrales provoquées à chaque impact avec le toit de la voiture, le siège, etc.", explique le médecin Anne Guillaume, directrice du LAB (laboratoire d’accidentologie, de biomécanique et d’études du comportement humain).

Bien que l'on sache que ce ne sont que des mannequins, l'expérience est violente et donne à réfléchir. Il n'y a plus d'excuses pour ne pas boucler sa ceinture, même sur un petit trajet.

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