Les véhicules-radar se déploient sur trois nouveaux départements

18/03/2022 Réglementation
Réglementation Les véhicules-radar se déploient sur trois nouveaux départements

Le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) du 2 octobre 2015 avait acté la possibilité de confier la conduite de voitures-radar à des opérateurs privés. Désormais des voitures banalisées équipées de radars embarqués circulent donc sur certaines routes de France afin de contrôler que les conducteurs ne dépassent pas les vitesses maximales autorisées. Les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Vosges se sont équipés de ce dispositif depuis le 1er mars dernier et la Charente-Maritime l’a mis en place depuis le 14 mars.


Les routes accidentogènes ciblées
Dans un communiqué, la préfecture des Vosges rappelle que « les trajets réalisés et les plages horaires de contrôle ont été fixés par les services de l’État, en fonction uniquement des critères d’accidentalité locale. Dans le département des Vosges, l’observatoire départemental de sécurité routière a mené une étude afin de déterminer les axes les plus accidentogènes. Environ 1 000 km de routes représentant 50% de l’accidentalité au cours des dix dernières années ont ainsi été identifiés. Cette étude sera actualisée chaque année pour adapter le dispositif aux réalités locales. Ces trajets ne sont en aucun cas laissés à la libre appréciation des entreprises ou de leurs conducteurs ». Des conducteurs qui n’interviennent pas non plus dans la verbalisation puisque les données sont relevées par les radars embarqués dans le véhicule, puis transmises automatiquement de façon cryptée aux officiers de police judiciaire en charge de la verbalisation. Par ailleurs, la délégation à la Sécurité routière précise que « les entreprises prestataires ne sont pas rétribuées au nombre d'infractions détectées ».
Enfin, la préfecture des Vosges souligne que « s’agissant de matériel de mesures de la vitesse en déplacement, des marges de tolérance supérieures sont retenues : 10 km/h en plus de la vitesse autorisée ou 10 % au-delà de 100 km/h. Toute personne normalement attentive aux limitations de vitesse peut donc rouler sans crainte d’être verbalisée ».

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