Codes Rousseau : informatisation de l’ETG au Cameroun

01/08/2014
 Codes Rousseau : informatisation de l’ETG au Cameroun Le Cameroun, qui envisage de moderniser les épreuves du permis de conduire et notamment d’informatiser l’épreuve théorique, a fait appel à Codes Rousseau.

Moderniser les examens aux permis de conduire, tel est l’objectif de l’administration camerounaise qui a fait appel à l’expertise française, au travers de Codes Rousseau. Il est vrai que jusqu’à présent, l’ETG se déroule sous forme d’un QCM de 40 questions imprimées sur une double feuille et un examen national regroupant environ 15 000 candidats est organisé tous les 45 jours environ. Une procédure assez lourde à gérer car la correction s’effectue manuellement et le regroupement des résultats et des statistiques s’avère laborieux. De plus, les examens sont souvent émaillés de nombreuses fraudes et irrégularités. C’est pourquoi Codes Rousseau a proposé à l’administration camerounaise de remplacer le système actuel par un examen informatisé avec projection de questions en situation de conduite et saisie des réponses sur un boitier à l’instar de ce qui se pratique en France.

Une expérimentation de trois mois
« Après, plusieurs séances de travail en France et au Cameroun, le ministère des Transports nous a confié la gestion d’une expérimentation du système pendant 3 mois avant de valider sa mise en œuvre effective dans le pays », explique Michel Goepp, président de Codes Rousseau. Pour cette période de tests, Codes Rousseau a sélectionné une banque de 200 questions et a réalisé un logiciel d’examen correspondant aux besoins exprimés. « Des séances d’examen blanc avec 40 candidats vont être réalisées sur l’ensemble du territoire du Cameroun, dans les grandes agglomérations comme Yaounde ou Douala, mais aussi sur quelques petits centres d’examen à l’intérieur du pays, sans oublier la zone anglophone qui représente environ 30% des examens. Pour cette dernière, nous diffuserons la banque de questions en langue anglaise pour le texte et le son. Afin de valider la généralisation de ce système au Cameroun, nous ferons passer les épreuves à des panels de candidats représentatifs de la population du pays. » Pour sa part, François Ngah Messobo, président des auto-écoles camerounaises a déclaré « soutenir fermement cette évolution de l’examen ».

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