Selon une enquête réalisée par Ipsos pour Vinci Autoroute, 1 jeune de moins de 35 ans sur 10 a déjà consommé du protoxyde d’azote lors d’une soirée entre amis. Et parmi eux, 1 sur 2 en a pris en conduisant. Enfin, 7 % des moins de 35 ans ont déjà été passager d’une voiture dont le conducteur avait pris du protoxyde d’azote.
Une utilisation détournée du protoxyde d’azote
Communément appelé « gaz hilarant », le protoxyde d’azote est utilisé dans différents domaines, notamment en médecine comme anesthésique, en agroalimentaire comme additif pour les siphons pour la crème chantilly, ou encore dans l’industrie. Mais depuis quelques années, cet usage professionnel est détourné à des fins récréatives, notamment par les jeunes pour les sensations d’euphorie et de détente qu’il procure. Un détournement qui peut avoir des conséquences graves sur la santé (perte de connaissance, effet de « trou noir », paralysie », etc.) qui sont à l’origine d’accident de la route comme le 1er novembre dernier, à Lille, où un conducteur sous l’emprise de protoxyde d’azote a mortellement percuté un jeune âgé de 20 ans.
Une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux
Face à ces comportements dangereux qui se multiplient, Vinci Autoroute diffuse depuis fin octobre, une campagne de sensibilisation aux risques liés à la consommation de protoxyde d’azote, en particulier lors de la conduite. Une vidéo de format court (50 secondes) diffusée sur les réseaux sociaux et sur Internet invite les jeunes et le grand public en général à prendre conscience des effets délétères de ce gaz dit « hilarant » aux conséquences parfois irréversibles. On y voit un jeune conducteur totalement hilare au volant, puis le plan de la caméra s’élargit et l’on découvre qu’il vient de provoquer un accident. La vidéo se termine sur ce slogan : « Le protoxyde d’azote : rien d’hilarant ». La campagne est également déclinée sur des affiches sur les aires du réseau Vinci Autoroutes.
S. A.
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